Difficile remontée du secteur du transport après le creux estival
Nouvelle baisse pour le baromètre du transport de TimoCom au troisième trimestre
Düsseldorf, le 9 octobre 2012. Depuis plusieurs mois, l'actualité est marquée par une avalanche de mauvaises nouvelles concernant l'économie européenne. Difficile de s'imaginer, dans un tel contexte, que le marché du transport n'ai pas à en subir les conséquences. Et c'est effectivement le cas : au troisième trimestre, le baromètre du transport de TimoCom n'affiche plus qu'un rapport fret-véhicules de 47 à 53 pour les relations au sein de l'Europe.
« Très timide » : c'est ainsi que Marcel Frings, le représentant général de TimoCom, décrit le contexte économique de l'été. Au troisième trimestre, le baromètre du transport de TimoCom deindiquait 9 points de moins que la valeur enregistrée l'année précédente (56 à 44 en 2011), largement en dessous du niveau de fret moyen.
Le mois de juillet avait déjà commencé sous de mauvais augures. « L'économie européenne, déjà boîteuse, a fait un arrêt complet au début du 3e trimestre. Avec un rapport fret-véhicules de 45 à 55, le baromètre du transport a plafonné à 15 points de pourcentage en dessous de la valeur trimestrielle de l'an passé (60 à 40 en 2011), et même à 20 points de pourcentage sous la valeur de 2010 », explique Marcel Frings.
La dérive s'est accélérée en août, avec un rapport fret-véhicules moyen de 43 à 57 sur le baromètre du transport de TimoCom. Ce mois a ainsi marqué le plancher du creux estival puisque depuis la fin du trimestre, la part de fret est en hausse continue. En septembre, le baromètre du transport de TimoCom a fini sur un rapport de 53 à 47.
Le moteur de l'Europe reste une fois de plus l'Allemagne. Alors que de nombreux pays ont été durement malmenés par la crise économique, l'Allemagne résiste comme un roc dans la tempête. Mi-septembre, la part de fret pour les relations nationales a augmenté pour s'établir à 77 %. « Actuellement, nous considérons que l'Europe continuera d'être coupée en deux au 4e trimestre. D'un côté, il y a l'Allemagne, où la situation du marché du transport est encore bonne. De l'autre, il y a les autres pays d'Europe, qui souffrent de la politique financière actuelle, que l'on peut qualifier de politique d'austérité », commente Marcel Frings.
La question est maintenant de savoir comment le marché du transport européen sortira du creux estival.
Pour plus d'informations sur TimoCom et sur le baromètre du transport, rendez-vous à l'adresse www.timocom.fr